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Bilan UdeS 2001-2009

De l'audace et du leadership

«Université leader, Université de leaders»

Le nouvel édifice du Campus de Longueuil permettra à l’Université de Sherbrooke de confirmer son enracinement en région métropolitaine. Construit à côté de la station de métro Longueuil–Université-de-Sherbrooke, le bâtiment comporte deux tours, l’une de 17 étages et l’autre de 12 étages. Ce premier complexe universitaire sur la Rive-Sud représente quelque 45 000 m2 de __________________________
Le nouvel édifice du Campus de Longueuil permettra à l’Université de Sherbrooke de confirmer son enracinement en région métropolitaine. Construit à côté de la station de métro Longueuil–
Université-de-Sherbrooke, le bâtiment comporte deux tours, l’une de 17 étages et l’autre de 12 étages. Ce premier complexe universitaire sur la Rive-Sud représente quelque 45 000 m2 de superficie.

En 2004, la communauté universitaire accorde de nouveau sa confiance au recteur Béchard : il est reconduit par l'assemblée universitaire dans une proportion de 92 %, du jamais vu. La communauté confirme alors son choix de s'être donné un recteur atypique en 2001. Le principal intéressé se souvient de ce moment avec beaucoup d'émotion. «Le renouvellement de mon mandat m'a profondément touché, car j'ai alors senti toute l'appréciation de la communauté universitaire à l'égard du travail accompli avec mon équipe. Elle m'a ainsi redonné tout un plein de carburant pour les années à venir!»

Homme de flair, Bruno-Marie Béchard envisage toutefois son second mandat bien différemment du premier. Il adapte son style. «En 2005, l'Université avait déjà beaucoup évolué. Elle n'avait plus besoin d'une direction du même type qu'en 2001.»

Le recteur propose ainsi une nouvelle vision pour 2005-2010 : «Sherbrooke, Université leader, Uni­ver­sité de leaders». L'UdeS préconise alors la prise en charge inspirée de la coopération pour agir encore plus dans et sur la société. «L'engagement de tous les membres de notre communauté est un facteur déterminant de notre force personnelle et institutionnelle. De grandes ambitions sont réalisables en déployant un leadership partagé et coopératif, avec confiance en soi et efficacité collective.» L'objectif du recteur est clair : passer le flambeau pour faire de tous les membres de la communauté universitaire des leaders. Ainsi, le Bruno-Marie Béchard chef d'orchestre fait place… à l'orchestre tout entier!

Réduisant graduellement sa propre visibilité, le recteur incite donc ses vice-recteurs et vice-rectrice, de même que les doyennes et doyens, à occuper davantage l'avant-scène. Il commande au Service des communications de rendre plus visibles les membres de la communauté universitaire, à l'interne comme dans les médias. Cette métamorphose se traduit également dans le discours, car l'homme croit à la valeur des mots. À l'audace succède donc le leadership : «Je suis professeur d'abord et avant tout, et je connais l'importance de répéter les notions-clés. Les mots “audace” et “leadership” portent des réalités qui constituaient à mes yeux les clés nécessaires aux ambitions de mes deux mandats. En les mettant de l'avant et en les répétant en contexte, j'ai voulu stimuler la prise de conscience et la libération des énergies dans le sens de la vision choisie pour chaque mandat.»

Le second mandat s'inscrit donc dans la foulée du premier, avec une insistance marquée sur la consolidation et le progrès de l'Université dans cinq axes stratégiques : les études, la recher­che, le Campus de Longueuil, l'international et le développement durable. À la recommandation du recteur, l'Université de Sherbrooke devient notamment la première au Canada à se donner un vice-recteur au développement durable, lequel aura pour mission de déployer un plan d'action exemplaire en la matière, sur la base du leadership fort exercé par l'UdeS au cours du premier mandat, notamment par l'instauration du libre accès étudiant au transport en commun sherbrookois.